Amadeo Dell'Aria - Dead gods and living kings

Biographie
   
° Amadeo ignore où il est né. Il sait simplement que ses parents, inquisiteurs comme lui, étaient toujours en vadrouille, ne revenant que rarement à Nemi. De part la nature parfois clandestine de leurs affaires, il ne bénéficie pas du droit du sol auquel il aurait pu prétendre. Il est donc officiellement italien, et uniquement italien. Ses parents, quant à eux, venaient d'horizons différents : une française et un irlandais, unis dans la volonté de protéger le monde des monstres ET des païens qui répandaient leur fausse foi sur le monde. Hmpf.

° Il fut un temps le petit catholique parfait : élevé dans la foi par ses parents, il n'imagine même pas la vie hors de l'Inquisition, même encore maintenant. Cependant, il a vite perdu ses illusions à son adolescence, et a compris qu'il y avait bien plus de possibilités de négocier les dogmes qu'il aurait pu l'imaginer.

° Qu'il ne s'intéresse pas aux filles lors de son adolescence fut à la fois valorisé et considéré étrange par son entourage. Quand il comprit qu'il était en réalité uniquement attiré par les garçons, il garda tout ça pour lui, estimant qu'il était plus simple de négocier avec Dieu directement qu'avec ses parents. Il n'avait pas tort. Néanmoins, il resta discret, et commença à se faire une carapace pour se protéger.

° À force de ne pas vouloir être victime avec tant de passion, on devient bourreau. Ce pourrait être la devise de la vie d'Amadeo, le bien mal nommé. Devançant la plupart de ses camarades novices au combat (armé ou pas), travaillant d'arrache-pied pour être premier partout, il ne se privait pas d'humilier les éventuels rivaux. Si c'était un monde où il fallait bouffer ou être bouffé, Amadeo comptait bien atteindre le sommet de la chaîne alimentaire.

° Ambitieux, il réalisa dès qu'on lui assigna un mentor qu'il ne se contenterait sûrement jamais d'être un simple inquisiteur. Il lui fallait devenir Gardien et peut-être un jour, Sage à la place du Sage. Difficile à dire si son timing serait bon, puisqu'on n'avait aucune idée de l'âge du Sage. On ne savait même pas s'il existait...

° Son mentor était terriblement mauvais. Amadeo en eut toujours honte, et ne se cache pas (en privé) de dire à quel point il avait dû se former seul, tellement l'autre branque servait à rien. Il mourut comme il vécut : comme un con. Attaquer un minotaure en solo avec une arme cassée mais faut franchement pas tout avoir là-haut. Résultat : Ama dû finir le job... Avec des états de service excellents (pas parfaits, parce que les Inquisiteurs galèrent de base) il passa Maître à l'aube de ses 30 ans, et se fit rapidement une réputation de mentor briseur de carrières et de genoux.

° Exigeant envers lui-même, Amadeo l'est également envers les autres, et ses aspirants tout particulièrement. Il s'agit d'être toujours les meilleurs, les plus préparés, et de ne pas faire honte à son Mentor. Ses méthodes sont particulières selon ses dires, simplement dures et terribles pour les autres. "Vous êtes des fragiles." répondra-t-il en seule défense.

° S'il veut à ce point être irréprochable, c'est bien parce qu'on lui refuse d'être entièrement lui-même en public. Le placard a finit par creuser un trou noir aspirant tout autour de lui, et sa rage de ne rien pouvoir y faire, de toujours devoir être parfait partout pour qu'on ne voit pas cette "tare" qu'il avait toujours sous les yeux avait eu raison de lui. Il se déteste encore plus qu'il déteste le reste du monde.

° Lors d'une chasse à la stryge, son groupe tomba sur des hérauts, ces hérétiques. Un connard avec un arc visa plutôt juste mais heureusement qu'il était posté en sniper un peu plus loin, et que la flèche ait perdu de sa vitesse en atteignant son œil gauche, son œil directeur : il le perdit, mais la flèche n'atteignit pas son cerveau, heureusement. Depuis, Amadeo porte une prothèse, véritable bijou de technologie, qui lui permet de pouvoir viser avec une précision inégalée.

° Quelques années après sa promotion, alors qu'il avait 38 ans, on lui refourgua un jeunôt tout cassé et très con du nom de Jude. Très franchement, Amadeo ne savait pas quoi en foutre au début, mais en voyant qu'il essayait malgré tout de survivre et de se dépatouiller avec son bras mécanique, Amadeo ne put empêcher une énorme et très inhabituelle pointe d'empathie de poindre. Il se revoyait en Jude, quoi qu'il était quand même plus classe et moins teuteu. C'est pas dur d'être moins teuteu que Jude d'ailleurs, mais ça fait aussi partie de son charme. Résultat : le gamin l'a pas lâché d'une semelle, et lui obéit au doigt et à l'œil (badum tss), ce qui est largement assez pour gagner l'estime d'Amadeo. C'est d'ailleurs la seule personne qui a le droit de dire de la merde en sa présence sans qu'il la reprenne. Pire, il s'en amuse, et participe à lui apprendre des maximes et proverbes volontairement erronés. C'est si drôle en vrai, comment résister ?

° Ils sont désormais inséparables (surtout parce que Jude lui lâche jamais la grappe là), et force est de constater que le duo marche plutôt bien. Ama fout la paix un peu aux autres, et Jude n'encombre désormais que lui. Et puis bon. Il est pas dégueu le Jude, quand on regarde bien. Un peu jeune, aussi (même si c'était pas comme si Amadeo se faisait personne au Vatican, faut voir comment ça tourne hein) mais clairement, Ama n'était pas totalement indifférent. Il l'admettrait jamais, même sous la torture, mais il suffit de voir ses réactions de rageux si jamais on menace Jude. C'est SON idiot. À lui. Pas touche.