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Escapade à Shark Beach (Eben&Haizea) Empty Escapade à Shark Beach (Eben&Haizea)

Dim 25 Avr - 12:57
Escapade à Shark Beach
@Ebenezer Crane & Haizea Vega
12/02/2021
L’héraut de Quetzalcoatl en a marre de la grisaille, du froid et de la flotte. Malgré les hauteurs de sa maison, le manque de lumière, de soleil et de chaleur commençaient urgemment à se faire sentir. Haizea n’était pas du genre à subir, elle agissait. Visiblement, plus les années passaient et plus il lui était difficile de supporter ce climat. Elle ne connaissait qu’un seul moyen efficace : s’éclipser au soleil pour quelques heures. Sa décision prise, Haizea s’organisa toute la semaine pour mettre en ordre son travail et s’organiser avec ses capitaines pour prendre son weekend. Elle partirait vendredi en fin d’après-midi et reviendrait dimanche dans l’après-midi ou en soirée. En plus, aucune réunion du Conseil n’était prévu avant quelques jours, puis dans le pire des cas, elle était toujours joignable et n’irait pas très loin. Sydney était l’une des routes les plus sûres du Labyrinthe. Elle ne laissa rien au hasard et attendit d’être certaine à cent pour cent vendredi avant de prendre le large.

Dès son arrivée à Sydney, Haizea se rendit immédiatement à l’hôtel où elle avait réservé pour déposer ses bagages. En moins d’une heure, Haizea se retrouva à Shark Beach. Pieds nus dans le sable chaud, sous un ciel dégagé, un soleil éclatant et une température avoisinant les 28°, l’Aigle revit. Elle avait bien fait de prendre son weekend. Elle inspira l’air marin et s’installa sur les rochers en bout de plage. Assise, la tête levée vers sa source essentielle de lumière, les yeux fermés, Haizea inspira l’air marin et savoura tout simplement la sensation de chaleur sur chaque fibre de sa peau. Une fine et douce brise se leva, instinctivement crée par elle, sans que ça paraisse anormal. Un instant agréable. Elle n’avait pas besoin de plus pour se revigorer et se recharger.

Quelques heures plus tard, sous le soleil couchant, Haizea quitta son rocher pour marcher le long de la plage. Vêtue d’une fine et légère robe noire en dentelle lui arrivant au-dessus des genoux et révélant ses épaules, les sandales dans sa main droite, elle marchait pied nus sur le sable à la recherche d’un restaurant pour dîner. Après une fin d’après-midi si tranquille, Haizea n’avait aucune envie d’un lieu bruyant et bondé de monde ni de retourner tout de suite cloîtrée entre les quatre murs de sa chambre d’hôtel. Elle avait encore envie de sentir ce goût de liberté et de voir la nature dans toute sa splendeur et elle ne tarda pas à trouver son bonheur en apercevant à quelques mètres en bord de plage, un bar restaurant familial tranquille qui n’était pas encore envahi pas les touristes. Haizea secoua le sable de ses pieds et enfila ses sandales. A son arrivée, une aimable serveuse l’accueillie chaleureusement et l’installa à une table où elle pourrait profiter du coucher du soleil. Haizea appréciait sa place, elle n’avait aucune envie de se poser au bar, ne buvant pas d’alcool. C’est vrai qu’en lisant le début de la carte, elle remarqua qu’ils proposaient des cocktails sans alcool qui avait l’air savoureux et énergisant. Elle se laisserait bien tentée, mais quelqu’un eu une autre idée à sa place.

« Tenez Madame, c’est pour vous. »

Haizea leva la tête du menu pour voir la serveuse déposer un élégant verre à cocktail contenant un liquide bleu lagon aux bords sucrées avec une lamelle ondulée de citron au-dessus. Intriguée, Haizea regarda la serveuse.

« Je n’ai rien commandé. »

« C’est de la part du Monsieur là-bas. »

D’un geste de la main la serveuse lui désigna un homme assit au bar, un martini à la main qui lui lança un sourire charmeur et levait son verre vers elle pour la saluer.

« Vous pouvez le reprendre. Merci. »

Alors que la serveuse s’éclipsait avec le Blue Lagoon, Haizea détourna la tête sans sourire, oscillant entre léger embarras et lassitude en se rendant compte que l’homme en question se levait et se dirigeait vers elle. Voilà une autre raison pour laquelle Haizea ne sortait que rarement faire la fête ou juste profiter comme maintenant, car un type finissait toujours par gâcher la soirée. Quinlan lui aurait sûrement conseillé de lui laisser une chance, d’en profiter et de s’amuser un peu, sauf qu’ils n’avaient pas la même définition de l’amusement et qu’elle pouvait sentir à des kilomètres à la ronde que l’homme qui se présentait à elle et qui s’installait à sa table –sans même qu’elle l’ait invité- était un boulet. Un lourd qui n’était là que pour se taper un coup et qui ne devait pas avoir l’once d’une jugeote dans le crâne. Elle était dure, méchante et jugeait sans connaître l’homme en face d’elle. C’était injuste, mais elle n’avait rien demandé et elle n’avait clairement fait aucun signe qui aurait pu être mal interprété par l’inconnu, au contraire, elle l’avait carrément ignoré et rembarré sans même lui avoir encore adressé la parole.

« Navré de vous avoir imposé un Blue Lagoon, il aurait été plus élégant de ma part de vous demandez ce que vous aimeriez boire. » Le regard qu’Haizea lui envoya était sans équivoque. Pourtant le message ne sembla pas passer. « Commandez ce que vous souhaitez, je vous l’offre. Une femme aussi belle que vous mérite ce qu’il y a de meilleur, vous avez raison. »

« Je peux me payer moi-même un verre. Je n’ai pas besoin qu’on me l’offre et je n’en ai aucune envie. Encore moins par vous. Je ne vous connais pas, je n’ai pas envie de vous connaître et je ne vous connaitrais jamais. Le message est-il suffisamment clair et limpide pour vous maintenant ? »

Haizea espérait voir l’homme déguerpir de sa table et de son champ de vision aussi rapidement qu’il était venu. En plus de lui gâcher la soirée, il lui gâcher la vue ce goujat. Il se croyait tout permis et bien trop sûr de lui, car au lieu de s’avouer vaincu et de partir dignement, il s’installa un peu plus contre le dossier de sa chaise. Jambes croisés, il but une gorgée de son martini, le déposa sur la table, se pencha vers Haizea –qui mécaniquement recula tout en le fusillant du regard– et lui lança d’un ton qui se voulait séducteur (mais qu’elle n’entendit pas du tout de cette façon).

« Une femme de caractère. J’aime ça. »

Il y a des gifles qui se perdent... Heureusement qu’Haizea a de l’expérience en maîtrise de pouvoirs, car il s’en fallu de peu pour que le vent se lève brusquement.
Magneion
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